- « A titre personnel, aujourd’hui, avec ces lignes, je tiens à exprimer toute ma gratitude pour avoir été aux côtés de ma mère, Vidala, dans les moments les plus difficiles que ma famille a traversés après la maladie de mon père, Arthur. Vidala l’aime beaucoup et la considérait comme une sœur ».
 
Dans cette femme si simple et humble, on pouvait percevoir une force, car dans les moments les plus difficiles qu’elle dut vivre avec la perte de ses proches, elle sut se tenir debout et ne jamais abandonner son idée, et cela, malgré ses souffrances sans jamais s’effondré.
 
Écouter Encarna raconter les choses de la vie, de sa vie, de ses premiers moments à Liège, c’était passer quelques instants très agréables en sa compagnie. Avec la grâce et le sourire qui la caractérisaient, assis autour d’elle, nous ne nous lassions pas de l’entendre, nous lui demandions même de nous raconter encore et encore ces anecdotes dues à la difficulté de l’utilisation de la langue, qui représentaient un défi pour de nombreuses mères et femmes au moment de faire les achats dans les commerces.  Mais ce qui était extraordinaire, c’est qu’ils ont toujours réussi à obtenir ce qu’ils voulaient acheter. Ils utilisaient tous les moyens pour se faire comprendre, un demi-mot d’espagnol et demi de français et si ce n’est avec des gestes et des mimes.
 
Encarna Tu étais fidèle et digne de confiance camarade et ami, tu as marqué l’esprit de beaucoup d’entre nous "les jeunes du club «. Tu étais celle qui a su consoler plus d’un d’entre nous et avec ces brèves lignes aujourd’hui nous vous rendons cet hommage.
 
Pour Génération Lorca
Manolo
« Encarna Sánchez, une femme simple et humble »
 
Encarna Sánchez est retournée à Cambrils (Espagne) après avoir passé de nombreuses années d’immigration dans la ville de Liège (Belgique). Des années consacrées à l’éducation de ses filles, au bien-être de sa maison, à son mari Gabriel Medina et à la lutte contre la tyrannie franquiste, pour la liberté, la démocratie en Espagne.
 
Encarna arrive en Belgique en 1958, laissant derrière elle sa famille, ses amis et son pays. Mais aussi des pénuries économiques, des difficultés et peu d’opportunités pour l’avenir de ses filles dans une société représailles et dictatoriale.
 
Encarna c’était une femme de beaucoup de courage. Courage, parce que pour laisser derrière elle ses parents, sa famille, elle sut entreprendre un long voyage de Balsareny (Barcelone), voyageant seule avec ses deux filles et les tenants de la main. Elle fera preuve d’une grande vaillance pour entreprendre ce long voyage et arriver à la gare de Liège-Guillemins. Cette femme, cette mère sut se mettre en route pour aller à la rencontre de son mari Gabriel, qui se trouvait déjà à Liège (Belgique) et ainsi regrouper toute la famille.
 
Encarna n’avait pas plus d’école que celle de la vie, mais elle était d’une volonté à toute épreuve, les « dures expériences » auxquelles elle devra faire face lui forgerons un caractère « très humain et constructif ».
 
Encarna c’était une femme simple, qui savait donner de l’affection et de l’amitié. Elle considérait ses amitiés comme sa famille et ceux d’entre nous qui la connaissions bien nous pouvions le percevoir dans les relations que nous entretenions avec elle. Son dévouement aux autres, son noble cœur et son extrême humanité ont fait d’Encarna cette femme et cette mère généreuse.
 
Elle s’est entièrement livrée à l’action sociale dans les locaux du Club Federico Garcia Lorca et dans la lutte contre la tyrannie franquiste pour les libertés politiques et la démocratie en Espagne, parce que c'étaient là ses convictions Idéologiques et politiques. Elle a travaillé dur sur ce projet social avec et avec les autres camarades du club et du Parti Communiste d’Espagne.
 
Encarna était de tous les mouvements. Toujours présent à toutes les manifestations, qu’elles soient à Liège ou dans d’autres villes de Belgique. C’était une femme très modeste, elle ne voulait pas d’honneurs pour elle, mais pour la cause pour laquelle elle se battait. Quelque chose qui la caractérisait était sa simplicité et son humilité. Elle savait faire face aux moments les plus difficiles, elle savait se tenir debout et ne jamais abandonner ses idées, elle savait partager la souffrance que les gens proches d’elle souffraient.
Encarna Sánchez - 
Silvestre Esteve Julia - 
Cristobal Martinez - 
Aurelio Valle - 
Hommage à notre camarade Encarna Sánchez
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