Davin Jeannine Elisabeth 
Dora et José Camprubi 
Maruja Medina 
Vidala Vela Garrido 
Rogelio Lada Menéndez 
Maruja et Leon
1° mai à Liège
En 1979, elle retourne en Espagne avec son mari, Manuel León, et leurs deux enfants. Ils s’installent à Cambrils, village touristique du bord de mer, dans la province de Tarragona.
 
Leur arrivée en Espagne a lieu en pleine période de transition démocratique, et ils vont être de ces hommes et femmes qui vont lutter, pour faire que la démocratie devienne une réalité.
 
C’est ainsi que Maruja, va contribuer très activement à la création de la première association de parents d’élèves, à l’école Joan Ardevol, que fréquentent ses enfants. Par différentes actions ils vont réussir à obtenir la construction d’une école, digne de ce nom.Elle participe très activement, également, à la constitution d’une association de femmes à Cambrils.
 
Pour elle, la priorité de l’association consistait à faire connaitre l’importance et rôles que les femmes pouvaient tenir aussi bien dans le monde du travail, que dans la sphère familiale ou en ayant le contrôle de leur propre vie.Lors des élections de 1983 elle est tête de liste du PSUC (PCE catalan) et devient la première femme conseillère du nouveau Conseil communal démocratique, à Cambrils.
 
Elle fera partie du premier gouvernement communal de gauche.
En tant qu’Echevine, en charge de l’éducation et des services sociaux, elle luttera infatigablement pour développer une série de projets qui mettaient l’accent sur l’amélioration de nombreux services sociaux et de nouvelles opportunités pour l’éducation. Elle agissait et insistait constamment pour que l’on prête plus d’attention à tous ceux qui en avaient le plus besoin.
 
Malheureusement, un tragique accident de la route, en 2002, mit un terme brutal à sa vie. Une vie remplie de luttes pour la défense des travailleurs en Belgique, pour retrouver la démocratie dans son pays d’origine et pour la consolidation de celle-ci. Un engagement permanent aux cotés des femmes et des plus défavorisés, en Belgique comme en Espagne.
 
C’est sans doute dû au fruit de son travail, dévouement et foi inébranlable dans ses convictions, qu’il a été possible que le gouvernement local dans son entièreté et malgré sa composition politique diverse ait décidé, en hommage à sa personne, que la première garderie communale de Cambrils, qui a ouvert ses portes en 2007, porterait le nom de MARIA DOLORES MEDINA.
 
Son infatigable labeur en faveur du progrès du peuple laisse, sans aucun doute, un très important legs dans la commune de Cambrils, en Catalogne.
 
Encarnita Medina
Barcelona Avril 2010
Elle avait neuf ans lorsqu´elle est arrivée à Liège. De la main de soeur Nieves elle a commencé à l´école de Thier à Liège. Ses inquiétudes envers le sociale sont arrivées très vite, elle posait beaucoup de questions dans ses clases de morale, sa professeur lui parlait de sujets que l´intéressait beaucoup…différences entre clases sociales, pays en guerre, manque de liberté d´expression…
 
Cette prédisposition et sensibilité lui permirent rapidement de prendre conscience sur la dictature et l’absence de liberté en Espagne, l’amenant à s’affilier aux Jeunesses Communistes d’Espagne (UJCE) à Liège, dont pas mal de jeunes immigrés espagnols estimaient que c’était le mouvement le plus antifranquiste et anticapitaliste de l’époque.
 
A l’entreprise RCA (multinationale américaine), où elle travaille, elle devient déléguée syndicale de la FGTB (métal). Elle lutta activement contre la délocalisation de l’entreprise vers la Malaisie. Avec Esmeralda Cué elles seront connues comme « les furies espagnoles ».
Esmeralda Cué et Maruja Medina deviennent des camarades inséparables, des combattantes infatigables. Elles en deviennent même à se considérer comme des sœurs, par choix et volonté commune.
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