Joseph Moya
Reconnaissez-vous quelqu’un sur cette photo ? Faites-le nous savoir: generacionlorca@hotmail.com
 
Premières réactions :
 
Mars 2013
 
Cayetano Carbonero (Cayin)
 
Parmi les travailleurs présents dans la photo et pas encore nommés se trouvent :
Esteban GONZALEZ, membre du PCE et Président du club F.G.Lorca quand celui-ci se trouvait dans le rue de Gueldre. Esteban est décédé il y a 10 ans.
Belarmino PEREIRA, (mon oncle, aussi décédé).
Tant des années passées ensemble… Oui ! Toutes ces luttes avaient le même fil rouge, leur emploi, leur gagne-pain, leur sécurité et aussi le futur de leurs enfants. Mais ! Elles ont toutes fermé leurs portes, les unes après les autres, laissant derrière elles un désert industriel.
 
C’est comme si c’était aujourd’hui et pourtant cela fait déjà 35 ans.
Rien n’a changé ou si peu : promesses, toujours des promesses, paroles, toujours des paroles et pendant ce temps-là l’emploi fout le camp. Apparemment…c’est de notre faute, la faute de nos salaires, la faute de nos acquis sociaux, de notre index et quoi encore… Ah ! Peut-être devons-nous retourner à l’époque de Germinal… c’est ça leur solution.
 
Il y a trente-cinq ans l’on disait déjà à nos parents, à nos grands-parents la même chose.  Vous  devez faire d'efforts pour que vos enfants puissent avoir un futur  meilleur. Mais voilà, même en faisant des efforts ça n'a rien changé ou si peu ! Les entreprises continuent à fermer, tout comme il y a trente-cinq ans. Nous, deuxième génération de jeunes immigrées, des travailleurs, nous bénéficiant des acquis de nos parents et grand parents,  mais …qu'allons-nous laisser à nos enfants?
 
Les fonderies Mangé, une histoire, des hommes, l’espoir, la solidarité, la lutte, la créativité pour défendre l’entreprise, tout, ils auront tout mis en œuvre pour cette entreprise, leur entreprise :Manifestations sur la Batte, sur l’autoroute, lors d’une présence du ministre De Fraigne, blocage de l’autoroute, détournement d’un bus de la STIL pour se rendre chez le secrétaire d’Etat à l’Economie régional M.Gol, « séquestration » à l’usine des administrateurs et une multiplication d’actions de sensibilisation.
 
Ils ont tout fait les 54 travailleurs  de cette fonderie, parmi eux, grand nombre des travailleurs immigrés, ceux-là qu'un jour sont arrivés ici à Liège et qui ne savaient pas parler le français, ceux qui ont dû partir, comme c'était le cas de nos parents et de grands-pères. Ils sont partis pour différentes causes : la situation économique, le régime dictatorial du général Franco. Ils partaient laissant derrière ceux-eux ses familles, les mauvaises conditions de vie, la faim, la misère, la répression, les coups du gourdin que la police de Franco donnait gaiement à tout celui qui s'opposait au régime dictatorial "sans liberté d'association, sans une liberté syndicale, sans une liberté politique, sans aucune liberté".
 
Eux, nos parents, ils sont arrivés ici, en terre Liégeoise où ils ont été bien accueilli, où ils ont pu bénéficier de la solidarité et de l’amitié du peuple Liégeois. Ce même peuple, avec qui ils ont fraternisé et avec qui ils se sont battus côte à côte, pour défendre  tous ce que nous avons reçu en héritage et que certains veulent détruire.
 
Quelle leçon tirer de ces évènements? Devons-nous renoncer à nos acquis,…ceux que nous avons hérités grâce aux luttes sociales? Ne devons-nous pas plutôt poursuivre ce combat tout comme eux ils l’ont fait?
 
A tous ces travailleurs, merci de leur exemple.
 

Manuel Rodriguez
Mai 2012
 

Ps: Je remercie Joseph Moya pour toute la documentation qu'il nous a envoyée.
!Eux aussi ils étaient là…
!Eux ! Ce sont nos parents, nos grands-parents. Eux ! Ce sont ces travailleurs unis dans la lutte pour défendre l’emploi. Là, dans cette entreprise-là ! Où ils ont tissé des liens d’amitié et de solidarité au fil du temps, avec leurs camarades de travail, jour après jour.
 
Les fonderies Mangé, les capsuleries de Chaudfontaine, le Val Saint-Lambert, le Grand Bazar, Martin-Frères, Burroughs, Valfil. Tant de noms d’entreprises du bassin industriel Liégeois, qui sont gravés dans notre mémoire collective, dans notre mémoire des luttes. Tant des combats pour l’emploi, tant des combats contre les fermetures d’entreprise.
VidalaGeorgina Muñoz Gil - 1970 devant le Club Garcia Lorca de la rue Saint Léonard.
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